[Vision 30/03/2016] Vorlen Walisko

Vorlen courrait à travers le dédale de couloirs et de tunnels, il cherchait ses camarades.

"Comment j'ai pu ne pas faire attention à ça !"

Plus il avançait plus le dédales semblait s'agrandir devant lui. Puis dans une fraction de seconde il aperçut une chose qu'il avait souhaité ne plus revoir, une chose qui avait brisé quelque chose en lui. La bombe de Scarlett, elle qui s'était joué de lui ce jours là. Il continuait d'avancer et dans un clignement d'oeil la salle contenant la bombe avait disparut, Vorlen lâcha un soupir de soulagement mais en regardant devant lui le couloir s'étendait toujours. Durant quelques minutes il courrait le couloir était paisible, trop paisible, puis un bruit sourd, Ce bruit sourd..

"Non...Pas encore...."

A peine cette pensée l'a effleuré que la trombe de gaz arrivait déjà, il se couvrit la bouche avec son bras en prévention du gaz corrosif et ferma les yeux tout en esperant continuer tout droit. Puis pensant pouvoir continué sans trop de difficulté, c'est la difficulté qui s'imposa à lui.

"Papa?"

Un frisson lui parcourût l'échine, il savait que si il y avait la bombe et le gaz elle serait là mais il ne voulait pas l'admettre. Il retira son bras et ouvrit les yeux et elle était là, dans le même état où il l'avait laissé, brûler et en sang..

"Comment est-ce possible ?"

Vorlen tomba à genoux s'en était trop pour lui d'un coup le traumatisme se mit à resurgir, les visions de morts, de désespoir, la mort. Il se releva bras tendu pour la prendre dans ses bras pour s'excusé mais Naé semblait différente et d'une voix enrouée elle lui lança une grenade avec pour seuls mots:

-Tu ne m'a pas sauvé !

Vorlen prit appuie sur ses pieds et plaqua Naé au sol mais il était trop tard, la grenade était lancée, elle allait explosé et embrasé le gaz autour de lui. Il n'en avait que faire, pour lui il fallait protégé sa fille même si elle était un potentiel ennemi un père se doit de protégé sa fille.
Puis il fixa Naé dans les yeux c'est comme si il y avait eu un temps suspendu, un des ses moment où l'on peut profité de la vie, il esquissa un sourire puis se mit à hurler de douleur a cause de la brûlure de l'explosion. Après de longues minutes de souffrances, les yeux comme aveuglés par la douleur et a deux doigts de perdre connaissance, il regarda sa fille une dernière fois, la voyant sans vie. Il poussa un long soupir triste, puis lui ferma les yeux, lui déposa un baiser sur le front puis repris sa route il entendait le combat et il fallait qu'il y prenne part..